Cette entreprise qui mise sur la transition énergétique

Plus que jamais, les entreprises cherchent à réduire leur empreinte carbone mais comment peuvent-elles améliorer leur efficacité énergétique ?
Pourquoi réduire son empreinte carbone ?
Toutes les entreprises ont un rôle à jouer dans la transition vers un monde bas carbone. Pour Schneider Electric, leader de la transformation numérique de la gestion de l’énergie et des automatismes, « réduire son empreinte carbone » est un beau challenge qui implique l’ensemble des fonctions et services d’une entreprise. C’est penser autrement son approvisionnement logistique et ses produits, rentrer dans la circularité, réduire profondément sa consommation d’énergie, parfois même changer de type d’énergie (le XXIe siècle sera probablement tout électrique ou digital), etc.
Cette culture « écologique » et tous les changements que cela implique sont particulièrement attractifs et représentent un véritable outil pour attirer la jeune génération. Aujourd’hui, nombre de jeunes talents veulent mettre leurs compétences au service de sociétés plus engagées, à travers des projets qui vont préserver la planète.
L’engagement d’une entreprise, un réel argument pour l’employeur.
La réduction des émissions carbone est un véritable facteur de performance pour les entreprises. Elle génère des opportunités à tous les niveaux de la chaîne de valeur, des réductions de coûts, de l’attractivité et surtout, elle améliore la capacité à innover des sociétés, un facteur primordial pour s’aligner avec les objectifs de l'Accord de Paris.
Réduire son empreinte carbone, c’est innover pour faire autrement.
Une prise de conscience accélérée par la pandémie de Covid-19
Tous les sondages démontrent que la crise sanitaire a accéléré les « prises de conscience », un facteur stimulant en faveur de la transition énergétique :
- La lutte contre les changements climatiques. L’idée selon laquelle résoudre ce problème mondial est urgent et nous concerne tous, a pris beaucoup d’ampleur.
- Les technologies digitales. Le numérique s’est imposé comme un outil indispensable à la fois pour l’activité économique, les relations sociales et l’enseignement, mais aussi à propos du développement.
- Le développement de l'économie locale.
Comment améliorer son efficacité énergétique ?
Mesurer l’efficacité énergétique
La mesure est le facteur clé d’une démarche d’amélioration énergétique. Elle permet l’analyse et le suivi de la consommation d’énergie afin de pouvoir identifier les potentiels améliorations et mettre en œuvre un plan d’actions d’économies d’énergie.
Aujourd’hui, le numérique fait partie de notre quotidien. La croissance exponentielle du nombre d'équipements connectés et l’explosion du trafic internet (50 milliards d’appareils connectés chaque jour auxquels s’ajoutent 300 connexions supplémentaires à internet toutes les secondes) ne sont pas sans conséquence sur la consommation énergétique globale mais présentent un fort potentiel d’amélioration. L’efficacité énergétique c’est consommer à un autre moment ou reporter des actions à un moment où l’énergie est plus disponible. En d’autres termes, cela signifie consommer mieux.
Changer les process, accroître la traçabilité, avoir un jumeau numérique sur son activité économique, faire hiberner un bâtiment inhabité… L’ensemble de ces actions, que le digital peut permettre de façon rapide et peu coûteuse, vont permettre plus d’efficacité.
Une réduction de l’empreinte énergétique jusqu’à 30%
A l’échelle du bâtiment (particulièrement tertiaire mais également résidentiel) premier émetteur de gaz à effet de serre, avec 10 euros du mètre carré, une réduction de 20 à 30% de sa consommation énergétique est possible en consommant l’énergie juste nécessaire.
Le bâtiment connecté au service de la performance énergétique.
Le digital et l’électronique sont les deux leviers essentiels à l’accélération de la transition énergétique. Le bâtiment connecté ou smart building répond parfaitement aux problématiques de performance énergétique des constructions tout en optimisant le confort des occupants et la productivité. A la rénovation d’un bâtiment en « full digital », nul besoin de quitter les lieux, l’activité peut continuer. Une fois installés, les capteurs connectés et outils de pilotage vont par exemple permettre de surveiller et moduler la température de la pièce selon son taux d’occupation ou de réduire la lumière quand elle n’est pas nécessaire. Autrement dit, le bâtiment connecté va réduire son impact environnemental en consommant l’énergie juste nécessaire.
Par ailleurs, les nombreuses données recueillies vont offrir une meilleure visibilité sur la consommation d’énergie en temps réel et ainsi de mieux la réguler. Ce système va aussi permettre de s’adapter demain aux différents modes de production d’énergie et de consommer localement et instantanément l'électricité produite quand cela est possible.
Les erreurs à ne pas commettre pour réussir sa transition
Aujourd'hui, la transition énergétique est un enjeu majeur pour les entreprises dont l’erreur serait de la différer au vu de l’ampleur et de la complexité de la tâche à accomplir. Des solutions existent pour enclencher sa transition de façon progressive et réduire instantanément les mauvais usages, une première action qui génèrera des économies et permettra de financer la suite.
Entrer dans cette démarche de compréhension globale de la transition énergétique et climatique, c’est prendre part à des défis d’usage et ainsi participer aux innovations qui vont notamment permettre la mise en œuvre d’une économie circulaire dans la gestion de la production et le développement de l’employabilité des salariés.
La transition énergétique n’est pas réservée qu’aux grandes entreprises
Pour les grandes entreprises, la transition énergétique est un enjeu de taille sur lequel elles se voient souvent interrogées, particulièrement sur sa mise en œuvre, les grands industriels étant susceptibles d’être de grands émetteurs de carbone.
Pour d’autres, c’est une façon de montrer leurs process et leur progrès car plus une entreprise est ancrée dans la transition énergétique, moins elle consommera d’énergie et moins de volatilité apparaîtra dans les résultats de celle-ci.
De leur côté, les TPE et PME sont conscientes des nombreux bénéfices qu’elles peuvent retirer d’une démarche de neutralité carbone.
Deux initiatives existent en France afin de sensibiliser les entreprises.
- Relais local officiel du Global Compact des Nations Unies, le « Global Compact France » rassemble, autour des enjeux liés à la RSE et au développement durable, plus d'un millier entreprises parmi lesquelles beaucoup de petites structures qui réfléchissent à la manière d’enclencher leur transition.
- Le « French Business Climate Pledge », porté par le Medef et d’autres organismes patronaux, permet à des entreprises de publier leurs engagements et de réaffirmer la nécessité d’engager une diminution des émissions de gaz à effet de serre en accélérant l’innovation et ce, en s’appuyant sur leurs expériences. 35 grandes entreprises adhéraient à cette initiative entre 2015 et 2018. Aujourd’hui, il y en a plus de 100. L’enjeu du Medef est de porter ce nombre à un millier au cours de l’année à venir.
Exemple d’une transition réussie chez Schneider Electric
Walmart, entreprise américaine spécialisée dans la grande distribution, a mis en place un programme pour réduire d’1 gigatonne les émissions carbone de 2000 de ses fournisseurs. Schneider Electric les a accompagnés dans cette démarche en les conseillant sur la manière d’améliorer cette réduction.